Ici, je vous parle désir, intimité et sexualité. Des sujets du quotidien qui nous font vibrer, parfois souffrir, et dont on parle trop peu.
Désirer.
Un mot simple, qu’on croit évident.
On imagine que c’est inné, qu’on naît avec un réservoir inépuisable d’élan, de fantaisie, de pulsion de vie.
On croit que ça jaillit tout seul, comme un souffle, comme une vague.
Qu’il suffirait de se laisser porter pour l’éprouver.
Alors pourquoi mes journées de sexologue sont-elles rythmées par cette phrase :
“Je n’ai pas de désir.”
Et ne pas désirer, ça veut dire quoi exactement ?
Est-ce que c’est ma tête qui ne veut plus, ou est-ce que c’est mon corps ?
Est-ce que je ne désire pas l’autre ?
Est-ce que je ne désire pas ses gestes ?
Est-ce que je ne désire pas cette odeur, cette ambiance, cette façon de faire ?
Ou est-ce que je ne désire pas parce que je n’ai plus l’énergie de laisser l’élan se manifester.
On dit “je n’ai pas de désir” comme si c’était une vérité absolue.
Mais le désir est toujours là, quelque part.
Il peut être discret, occupé ailleurs, enseveli sous la fatigue ou la peur.
Il ne disparaît pas : il attend juste qu’on le prenne en compte différemment.
Plus au travers de l’autre mais pour soi.
Parce qu’on préfère répondre à un mail qu’à une caresse.
Parce que tout passe avant l’envie de se laisser surprendre.
Parce qu’on croit plus sûr de “cocher la bonne case” que d’oser un geste incertain.
Alors on se force.
On se tait.
On confond sexe et amour.
Parce que nous avons peur de perdre l’autre, et qu’à force de vouloir retenir l’amour, nous étouffons l’élan.
Quand je pense à la peur, et ça m’est venu d’un coup en écrivant cette newsletter, je repense à cette vidéo de Baz Luhrmann : Everybody’s free to wear sunscreen.
Je l’écoutais en boucle à l’époque, elle me donnait un désir de vivre immense. Elle me rappelait qu’il fallait profiter, que la peur n’était qu’un voleur de joie.
Et je me dis que le désir, c’est un peu ça aussi : une envie de vivre, une résistance à la peur.
Nous l’avons réduit à une performance.
Nous l’avons transformé en preuve d’amour.
Nous l’avons enfermé dans une routine minutée.
Mais le désir se nourrit de liberté, de surprise, de respiration.
Il aime qu’on flâne, qu’on rêve, qu’on ne fasse rien d’utile.
Il aime quand on prend le risque d’un mot, d’un geste, d’une fantaisie.
Il aime quand on se laisse traverser, sans garantie de résultat.
C’est exactement ce que j’explore dans Désir Vivant : redonner souffle à cette énergie, lever les freins, réveiller le corps, retrouver une sexualité choisie plutôt que subie.
C’est un programme qui suit une une progression en 4 temps :
I - Je comprends mon désir et je me libère de la culpabilité
II - J’accueille mes hauts et mes bas sans me juger
III - Je plonge dans mon corps et je réveille mon énergie
IV - Je crée l’alchimie et je fais vibrer mon couple
🌷 La liste d’attente est ouverte : https://gabrielle-hellohedone.systeme.io/liste-attente-desir-vivant
On se retrouve début Novembre pour une nouvelle édition de DÉSIR D’APPRENDRE, et d’ici là prenez soin de vous 🧡
Un immense merci pour votre lecture, votre fidélité, et vos mots toujours si bienveillants.
Je vous souhaite un beau mois d’ Octobre et surtout, SURTOUT… de désirer pleinement.
Avec toute mon affection,
Gabrielle
J’espère que cette newsletter aura été éclairante sur différents points. N'hésitez pas à me partager vos pensées et expériences, car c'est dans le partage que nous pouvons grandir et évoluer ensemble. Et si vous avez besoin de moi je suis là ! ❤️
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